top of page
Rechercher
  • Photo du rédacteurclaireguerlin

Je rentre, tu rentres, il rentre... en pleine forme ! Quelques conseils pour pour aborder le 1er jou


L'été … le temps qui s'écoule lentement, le soleil, le yoga, les lectures à profusion, les parisiens qui désertent la ville et les touristes sympas qui se dévoilent dans les rues, les rires et les papotages tardifs autour d'un barbecue, puis le silence, celui de la mer, de la montagne, de grands espaces, ou celui de son travail où l'on est tranquille sans le voisin de bureau...


Et puis, inéluctablement, septembre arrive.

Après plusieurs semaines de vacances passées à se reposer ou à bouger, au soleil ou dans le grand froid, en solo ou en famille, le retour à la case maison n'est pas vraiment simple.


Quelle nostalgie à chaque fois de regarder ce cycle se refermer. La période de l'été, c'est une parenthèse un peu enchantée que l'on soit en vacances ou non. J'ai souvent remarqué, que même au travail, tout ralentit, il y a davantage de douceur, de sourire et de bienveillance dans les relations sociales et professionnelles.






La période de l'été, en vacances ou non, est souvent propice aux bilans. On a le temps, le soleil (ou pas) et besoin de cette transition symbolique, pour clore un cycle et en ouvrir un autre. La légèreté de l'été nous y invite dans un espace-temps qui semble s'être élargi, où tout est possible. Nous regardons dans le rétroviseur arrière et nous déroulons notre année « rêvée » : des projets, de nouvelles activités à tester ou à reprendre, le sport, le théâtre, la natation, les activités des enfants, les week-ends à programmer...


Enfin, nos rêves et nos nouveaux projets, nos résolutions peuvent vite devenir anxiogènes sur le moyen ou long terme. Nous goûtons alors à ce sentiment d'inachevé qui n'en finit pas de nous démoraliser.


Se fixer « de nouveaux objectifs » en douceur ?

Le 1er septembre, c'est comme si tout redevenait très sérieux. Ce jour vient scander notre quotidien de manière implacable. Août était léger, septembre ne plaisante plus. On n'est plus à la fin de l'année, on est au tout début d'un livre, devant la première page blanche où tout est à écrire. On ne sait pas trop pas où commencer.

Alors, sur cette fameuse page blanche, commençons par ne pas vouloir occuper tout l'espace disponible. Choisissons nos couleurs, notre calligraphie, la taille des espaces. Concrètement, prenons du plaisir à choisir des objectifs simples, réalistes, ceux qui répondent à nos besoins profonds. En gardant en tête de tenir la distance. Et puis, ressentons le 1er septembre dans la continuité des jours et mois qui précèdent, et pas seulement comme le premier jour du reste de l'année.

Prenons mon exemple. Je suis une boulimique de projets. Des idées, je n'en manque pas. Reste la priorisation qui est toujours périlleuse, car j'ai alors l'impression de renoncer et de sacrifier un projet pour un autre! En cette rentrée, je retrouve cette fébrilité. Je trépigne d'impatience à l'idée de pouvoir repartir pour une nouvelle année.


Au programme des nouveautés pour moi :


- trouver un nouvel équilibre entre famille, activités perso et activités des enfants, temps en amoureux, travail, et puis des temps de rien aussi, notamment avec ma reprise du boulot à 80 % et mes 2h30 de trajets, comme avant, mais avec deux enfants et notamment mon petit bébé de 8 mois (ça, c'est nouveau !)

- nouveaux objectifs pros : davantage de rencontres avec les acteurs et les services de la protection de l'enfance, de déplacements, de formations, et de journées de présentations des études : j'adore !!

- nouveaux cours collectifs de yoga à Orgeval

- préparation de ma reprise d'études en master 1 de psychologie de l'enfant et de l'adolescent l'année prochaine !

- et puis, tout ce qui sera nouveau mais qui est de l'imprévu ... alors accepter, mieux accueillir cet imprévu pour qu'il se présente, se développe, qu'il me surprenne et m'emmène bien ailleurs de ce que j'avais imaginé.

- voilà sa place : ...


Pour finir voici quelques conseils qui sont comme de bonnes "fournitures" de rentrée que l'on adopte en ce début d'année. L'avantage, c'est qu'elles ne coûtent que le désir profond de les suivre, et une certaine régularité !


- Pour commencer : on se met à la phytothérapie...ou comment prendre soin de soi par les plantes.

Retrouver le chemin du travail et abandonner bermuda et sandales ne donne guère le moral. Il faut de nouveau reprendre un quotidien rythmé par les horaires et les contraintes. Les plantes sont là pour nous aider à combattre l'anxiété de la rentrée, conserver les bienfaits de l'été et entrer dans l'automne avec tonus en enthousiasme.



Votre ordonnance verte !

En cure de 2 semaines :

Un jus de légumes : 30 cL de jus de carotte + 15 cL de jus de céleri + 5CL de jus de persil à prendre tous les matins pour apporter des vitamines et des minéraux qui vont stabiliser votre énergie.

Une infusion : 25 g de fenouil + 25 g de mélisse + 25 g de menthe poivrée + 15 g de houblon + 15 g de valériane, à raison d'une c. à s. par tasse, 2 tasses par jour. La valériane et la mélisse calment l'anxiété, le houblon aide à retrouver le sommeil et la menthe poivrée donne un coup de fouet salutaire.

A lire pour vous accompagner à chaque saison, le livre En forme toute l'année grâce aux plantes, de Jacque Labescat, éditions Ulmer.



- Pour continuer : la pratique du Yoga

Lors d'une séance de yoga, la scansion du temps s'arrête, sans me déconnecter de ce qui se passe autour de moi. Juste le temps est là, ni rapide, ni lent, libre à moi de l'habiter comme je le souhaite. Après une séance de yoga, c'est comme si mon cerveau avait pris une douche rafraîchissante. Mes idées sont plus claires, et sans que j'y réfléchisse outre mesure, je vais naturellement vers ce qui compte le plus pour moi. Soit qu'il s'agisse de l'urgent et/ou de l'important. Sans pression, précipitation ni angoisse. Avec confiance et bienveillance.


Mais certains peuvent aussi avoir besoin de techniques concrètes pour mieux structurer ses projets au quotidien


- Pour suivre : découvrez la diète occupationnelle

Pour ma part, je reviens très souvent aux bonnes pratiques d'un super bouquin que j'ai dévoré il y a 1 an : « Et si je prenais mon temps ! », de Caherine Berliet, aux éditions Eyrolles.

Ce bouquin permet d'entrer sans culpabilité dans le monde du « slow » pour mieux nous accomplir. Pour nous y aider, quatre étapes :


  • ralentir : il s'agit de renouer avec la chronobiologie, de faire une seule chose à la fois. Au quotidien, on s'applique à « mettre des règles du jeu et des règles de je », on en finit avec le « dépêche-toi ». A plusieurs moments de la journée, on stoppe tout, de manière à se déconnecter et savourer le moment présent, où que l'on soit.


  • faire la moitié des choses : réapprendre la concentration sans se laisser envahir par les sollicitations extérieures. Pour cela, vous pouvez recourir à la stratégie du « temps limité » : on se focalise sur une tâche durant 25 minutes, en désactivant les notifications de son téléphone. Puis on s'accorde une pause de 5 minutes avant de se lancer dans une autre tâche. Il faut tenter cela 2 à 3 fois par jour. On peut aussi se mettre sous le signe du Kaizen (c'est à dire l'amélioration continue à petit pas). Cela nécessite donc de neutraliser ses « gloutons du temps », de déléguer .


  • Simplifier : c'est tout bête, mais commencer par ranger et épurer son espace de vie/de travail peut contribuer à un grand bien-être. L'objectif est de s'offrir une diète matérialiste et la prolonger par une diète relationnelle, informationnelle et numérique. Essayez de renoncer à la tentation des to-do list culpabilisantes et privilégiez d'autres outils comme la carte mentale, le Bullet journal (voir plus bas).


  • se reconstruire un capital temps : préserver sa ressource-temps face aux dérangements importuns, oser communiquer avec impact en allant à l'essentiel, et surtout : débusquer ses passions pour donner du sens à son temps.

Oui, mais tout cela ne suffit pas …. elle est où la créativité dans tout cela ?

A la croisée de l'agenda, du journal intime, du scrapbooking, des listes de tâches et de ses envies, le Bullet journal permet de tout consigner et de tout organiser à la fois avec un simple carnet de notes bien pensé. Une hérésie à l'heure des outils numériques que sont Cloud, Dropbox, Evernote, Google calendar et autres du genre...


L'écriture à la main permet de s'approprier les tâches à accomplir et les fixer plus durablement dans sa mémoire. Imaginé par Ryder Caroll, un créatif new-yorkais passionné de papier et d'écriture cursive, cet agenda DIY n'en finit pas de faire des émules, en témoignent les milliers d'épingles Pinterest recensant les plus belles réalisations graphiques.


Le point fort de cet outil est que chaque élément de ce journal, que ce soit dans la vision annuelle, mensuelle ou quotidienne, s'accompagne d'une série de symboles (ou bullets) : listées sous des puces, les tâches peuvent être reportées à l'aide d'un petit signe. L'autre point fort de ce journal, c'est son index et et toute une série d'entrées possibles. L'équivalent de la carte mentale, mais dans un journal.



Un exemple ici d'une méthode pour élaborer votre Bullet journal !

Alors, comment s'y retrouver dans tout cela ?

On synthétise !

  • on découvre le pouvoir des plantes au lieu de se ruer sur les somnifères, les vitamines en comprimés. On pratique le yoga, la méditation, ou tout ce qui vous permet au quotidien de retrouver un ilôt de tranquillité, qui rend les priorités beaucoup plus claires.

  • on fait le ménage autour de soi, on pratique la diète matérielle, numérique et informationnelle aussi souvent que possible.

  • Ensuite, on peut se poser et faire le point sur : de quoi j'ai besoin, qu'est ce qui est important pour moi / pour les autres / qu'est ce qui est urgent pour moi / pour les autres ? Et se servir de toutes les techniques qui nous plaisent bien pour se l'approprier.


Voilà, déjà vous devriez vous un peu plus léger.

Mais on n'oublie pas :


  • Au quotidien, au travail, à la maison, on pratique la règle des 3 D : différer, déléguer, déconnecter.

  • Pour le reste, on y va à fond : pour cela, rappelons nous de la loi de Pareto : celle des 20/80. Cet économiste italien a défini un principe mathématique basé sur le constat que 80 % des effets sont le produit de 20 % des causes. Nous pouvons donc nous appliquer l'idée que 20% des moyens permettent d'atteindre 80 % des objectifs, ou que l'essentiel prend 20 % du temps et de l'espace et l'accessoire 80 %. Alors, quelles sont ces 20 % de missions à forte valeur ajoutée, en lien avec vos objectifs pros ou persos, qui sont susceptibles de vous apporter le plus de satisfaction/plaisir/bonheur/bien-être ?

  • Et si on est toujours stressé, frustré, épuisé : on finit par la règle du 5 et 5 : « si cela n'a aucune importance dans 5 ans, ne passe pas plus de 5 minutes à être énervé ! ».


Alors, belle rentrée à tous ! Et vive le mois de septembre :)





42 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Suivre le rythme des saisons

Pourquoi tant de personnes souffrent-elles de burn-out ? Pourquoi, après s’être emballé pendant des années, notre système économique s’effondre-t-il maintenant ? Pour Jaap Voigt, la réponse est claire

bottom of page