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  • Photo du rédacteurclaireguerlin

Jain, ou un concentré de pure énergie


Mardi dernier, bravant le froid, la pluie, la peur de passer quelques heures dans la fosse d'un concert à Paris, je me suis rendue dans une petite salle de spectacle parisienne, "Les étoiles" pour découvrir la chanteuse Jain. Ou plutôt re-découvrir, car mes oreilles avaient déjà été séduites par la voix de ce petit bout de bonne femme de 23 ans lors de la 1ère partie de Yodelice.

La baby sitter brieffée, le GPS branché, top départ à la rencontre de cette damoizelle. Séduits d'entrée par la petite salle plutôt intime, tout de même pétris par la peur à la recherche spontanée des issues de secours, toute la tension palpable de la salle s'est dénouée dès l'entrée et les premiers chants de Jain.

Avec son look qui peut d'emblée s'apparenter à celui d'une bonne soeur (robe noire à large col bateau blanc), on se demande un peu ce qui va bien pouvoir sortir comme son. Celle-ci lance alors son set avec un applomb impressionnant, qui déroule un R & B aux sonorités tribales.

Sur la scène, on ne voit qu'elle, sa guitare et son appareil avec lequel elle enregistre sa voix (mais aussi le chant entonné par le public à la fin du concert !) et le beat d'accompagnement. Les paroles sont belles, à la fois dans la mélodie et la rythmique qu'elle scande. On plonge dans son univers, entre l'Afrique, et les Etats Unis. "My soul is in Africa" nous dit-elle avec la chanson Makeba et nous on a juste envie de la suivre partout. Gospel, afro, rap, électro.... A la fin du concert, on retrouve cette petite nana toute jeune qui s'excuse pour son "set qui est encore un peu court". Mais on lui pardonne tout à Jain. Surtout quand elle nous offre sur un plateau un a capella en guise d'au revoir.... Un mélange d'Adèle, chanteuse de gospel et rappeuse. Tout ça, c'est celle.

Son énergie communicative était telle qu'à la sortie du concert, le départ de la voiture à la fourrière n'était presque qu'un détail. Heureux grâce à la vie, la musique, le sourire et le bonheur des gens autour de nous. On a recommencé à vivre, pas comme avant, mais avec infiniment plus de conscience de la chance qu'on a....

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