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  • Photo du rédacteurclaireguerlin

Variation du samedi soir sur un risotto ricotta-épinard !


La cuisine sur un site de yoga, c'est très tendance.

D'ailleurs, j'ai déjà publié ici , par ici , et par là quelques recettes depuis les débuts de mon blog. Pour les amateurs de chocolat c'est !

En revanche, ça fait longtemps que ça me titille d'écrire un article sur mon rapport à la cuisine, ce que j'y trouve, et pourquoi pour moi c'est un prolongement du yoga. J'ai trouvé l'occasion de le faire dans cet article avec une recette que j'ai créée hier.

La cuisine et moi, c'est une passion depuis toujours. Ca fait très ragnagna de dire ça, mais quand même, c'est vrai !

Si je devais tracer un historique, je parlerais de 3 phases qui sont un peu à l'image de mon parcours de vie jusqu'ici en fait :

  • phase plan plan : cuisiner beaucoup mais sans prendre trop de risque, sans trop m'écarter du droit chemin des plats et textures habituelles.

  • Phase un peu plus intense, motivée par la volonté de cuisiner mieux, mais de façon encore un peu timorée.

  • découverte de la cuisine végé, et là, bim bam boum, ça part dans tous les sens ! Les blogs, les livres de recette ont pris possession de ma vie en plus des vidéos et articles de yoga.

Mais c'est la première fois que j'écris «cuisine » . Je veux dire, pas des recettes, mais vraiment un article qui parle de ce que (tout) cela représente pour moi de cuisiner.

Je trouve qu'il y a un rapport à la fois très artistique et charnel à la nourriture, et c'est ça que j'adore. Cuisiner des produits naturels pour nourrir et entretenir notre corps, c'est comme s'inscrire dans un cycle, qui nous connecte avec la terre, le végétal, et tout ce que la vie produit. Une forme d'éthique où on rend à la vie (la notre) ce qu'on lui a pris (dans les produits qu'on cuisine). C'est pour cela que la cuisine bio-végétarienne m'inspire et me passionne autant.

Et puis quand on cuisine, on revient à soi, comme quand on fait du yoga. Manger est un besoin primaire, donc nécessairement la cuisine participe de la vie.

Mais cuisiner est bien plus que satisfaire un besoin primaire. Prendre soin de ce qu'on prépare et de comment on le prépare dans notre assiette, c'est déjà prendre un rendez-vous avec soi.

Dans le temps de la préparation, même si mes talents de dessin, peinture, ou autre activité manuelle sont au niveau le plus bas, j'ai souvent l'impression de m'inscrire dans une démarche artistique. On est inspiré (ou pas) au début, on suit (ou pas) une recette, mais il y a toujours une part d'instinct, d'improvisation, qui va faire qu'on va peut être partir sur une autre piste et donner tout autre chose au final. Mais pour ça, c'est vrai qu'il ne faut pas être en train de ressasser sa journée. Ça permet donc de traverser certaines émotions ou pertes d'énergie, en se recentrant sur ce qu'on fait, tout de suite maintenant. Comme le yoga finalement.

Et puis dans le temps de la dégustation, manger en pleine conscience un plat qu'on vient de préparer est la plus belle des expériences et des cadeaux que l'on se fait, à soi, et aux autres.

Je parcours souvent les blogs à la recherche d'innovations culinaires, donnant un peu d'originalité aux plats habituels. Innovation, mais tout de même, voici mes 4 critères :

  • cuisiner un maximum les légumes de saison

  • trouver des alternatives à la viande, ce qui décuple la créativité

  • mélanger plein de couleurs et d'aspects différents (croquant/onctueux par exemple)

  • complexité et coûts réduits, parce que j'adore cuisiner, mais pas du tout me ruiner en temps et en argent !

Alors à la maison, la cuisine et le frigo sont un peu devenus des laboratoires de trucs bizarres, d'essais en tout genre, de mélanges de produits assez originaux.

Hier soir, j'ai vraiment exagéré, mais quand même le résultat était super bon.

Je m'en vais donc vous narrer l'histoire d'un risotto ricotta-épinards, devenu risotto ricotta-épinards-betteraves-noisettes-pois chiches.

Tout est parti d'une douce soirée de samedi. Retour de balade après avoir retrouvé par hasard des amis qu'on avait pas vus depuis hyper longtemps, à un endroit où ni eux ni nous n'allons jamais habituellement. L'humeur est donc au beau fixe, Fréro de la Véga a fond dans la maison (oui, je sais, il y a mieux, mais ça me rappelle mon cheeer Bassin d'Arcachon, l'odeur du sable chaud, les vacances dans 2 mois quoi), Aubinus qui se trémousse dans tous les sens.

Et là, la question fatidique que je pose tous les soirs à mon chouchou : « qu'est ce qui te ferait envie...de manger ce soir :)? ».

Réponse : un risotto.

Ma réponse : (silence – désappointement – embarras ) : mouais c'est un peu classique quand même non ?

Et puis quand même, je m'en vais chercher un peu d'inspiration sur Pinterest, rubrique « risotto »...

J'en vois passer une avec des épinards.

Et c'est là que les connexions synaptiques commencent à se faire dans mon cerveau : épinards, on en a plein. Ca va super bien avec de la ricotta, ça tombe bien, on en a aussi. Avec une base d'oignon, ça doit être sympa aussi. Et puis de l'eau de cuisson des asperges du midi, ça doit être super.

Bon, c'est un bon départ.

Mais ça me semblait quand même trop basique, notamment au niveau du goût, je trouvais que ça manquait :

  • de sucré

  • de couleur

  • de croquant

Voilà pourquoi mon risotto « de base » s'est trouvé agrémenté : d'éclats de noisettes et de pois chiches pour le croquant et les protéines, de betteraves coupées finement pour le sucré et la couleur, d'olives noires pour trancher avec la couleur des betteraves et des pois chiches.

Et puis comme une idée en entraîne une autre : j'étais en train de faire une mousse au chocolat à côté. J'avais déjà vu que le jus des pois chiches peut idéalement remplacer les blancs en neige. J'ai donc utilisé le fond de jus de mon bocal de pois-chiches.

Verdict :

  • la mousse au chocolat : super bon, mais c'est vrai qu'il y a un goût un peu plus prononcé.

  • Le risotto : le graal !!!

Voici en images et en recettes !

Pour le risotto sur une variation d'épinards-ricotta

  • Faire revenir 1 oignon dans une noisette de beurre au fond d'une casserole

  • Y 2 verres de riz rond spécial risotto, ou riz sauvage (c'est ce que j'avais sous la main, c'était très bon aussi). Bien mélanger jusqu'à temps que le riz devienne translucide.

  • Puis versez un bouillon chaud d'eau de cuisson (4 volumes d'eau pour 2 verres de riz) au fur et à mesure que le riz absorbe l'eau.

  • Pendant ce temps, essorez les feuilles d'épinards (une bonne dizaine) puis ciselez-les pour les faire revenir au fond d'une poile avec un filet d'huile d'olive. En fin de cuisson, ajouter 150 grammes de ricotta et bien mélanger.

  • Pendant que le riz continue de cuire, découpez une petite betterave en petits cubes, ajoutez le à la préparation, ainsi que 100g de pois-chiches pré-cuits.

  • Ajoutez le riz à la préparation, puis concassez quelques petites noisettes par-dessus et des olives noires coupées en deux.

  • Salez, et épicez à votre convenance (j'ai mis du basilic et un peu de muscade, c'était parfait).

Pour la mousse au chocolat :

  • Faire fondre le chocolat noir (200g) à feu doux. Y ajouter 4 cuillères à café de confiture de fruits rouges au choix pour ajouter un petit goût sucré.

  • Réserver le jus d'un bocal de pois chiches et à l'aide d'un batteur électrique, fouettez-le jusqu'à obtenir une émulsion blanche et légère (comme les blancs en neige battus).

  • Une fois que le chocolat est bien tiède (très important, sinon ça casse tout l'effet de l'émulsion), incorporez le jus de pois chiches progressivement au chocolat en remuant bien.

  • Puis répartir dans des petits ramequins individuels, et réservez au frigidaire pendant au moins 2 heures !

Vous m'en direz des nouvelles !

A très vite pour les nouvelles aventures de Claire dans sa cuisine :))

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